Notre mémoire s’inscrit dans le domaine des sciences de l’éducation. Notre approche vise un programme de lutte contre le harcèlement par l’introduction d’un dispositif.
Ce dispositif est un programme belge en cours d’expérimentation. Celui-ci est composé de trois grands volets : l’aménagement de la cour de récréation, les espaces de parole régulés et le conseil de discipline.
Dans le cadre de notre mémoire, notre recherche s’est portée sur l’introduction des espaces de parole régulés au sein de classes primaires. Pour ce faire, nous avons par le biais d’un listing reçu par l’UMons, constitué un échantillon de douze enseignants et de quatre directions. Nous avons pu récolter un corpus de données grâce aux entretiens effectués dans les 8 écoles différentes.
De ce matériau a émergé huit grandes catégories conceptualisantes (les conditions préalables présentent dans l’école ; les modalités de la formation ; les perceptions de la formation ; la mise en œuvre du dispositif au sein des classes, les problèmes à la mise en œuvre du dispositif au sein des classes ; effets perçus du dispositif ; les facilitateurs des facteurs externes à la formation sur le dispositif ; les pistes apportées par les enseignants et direction face à la formation) en regard de la théorie de Paillé et Mucchielli (2016). Nous avons pu relever les critères relatifs aux effets perçus de la formation chez les élèves, chez les enseignantes et pour les établissements scolaires.
Cette recherche n’a pas pu concrètement apporter de réponse sur les effets de la médiation par les pairs sur le harcèlement scolaire. Cependant, elle montre que ce dispositif a eu des effets positifs sur les conflits scolaire ce qui engendre des répercussions positives sur la violence scolaire et sur le harcèlement scolaire. »
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